Isabelle Lapierre

Par le biais du dessin, de la peinture, de la sculpture, de l’installation, de la vidéo et de la performance, Isabelle Lapierre dresse le portrait d’une nature et d’une humanité en péril. Son propos principal est effectivement notre capacité d’action, si incertain soit le résultat, face à cette nature et cette humanité en péril (d’où la référence constante à la magie et au rituel), et cela tant dans ses sculptures, qui mettent ensemble des matériaux pauvres pour en faire des sortes d’objets pseudo-magiques, que dans ses peintures. Celles-ci représentent des rituels imaginés dans des paysages apocalyptiques.

Isabelle Lapierre détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval. Son parcours compte des expositions solos, — notamment Ouvrir le feu (Art Sutton, Sutton, 2019), Crasher au ciel (L’Écart, Rouyn-Noranda, 2012) et Devenir quelqu’un de bien (Maison de la culture Pointe-aux-Trembles, Montréal, 2010) — des résidences dans plusieurs régions du Québec, ainsi que des diffusions vidéos dans différents événements et festivals, dont Traverse Vidéo (France), les Rendez-vous du cinéma québécois (Montréal) et le Montréal Underground Film Festival (Montréal). Elle participe également à divers événements artistiques et expositions collectives à travers la province. En 2008, elle se joint au collectif Les Fermières Obsédées avec lequel elle donne des performances au Canada et en Serbie. En 2015, avec ses collègues Marie-Hélène Blay et Annie Baillargeon, elle fonde le collectif pluridisciplinaire B.L.U.S.H. avec lequel elle crée des performances à teneur écoféministe. L’artiste a reçu à plusieurs reprises l’appui du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada pour ses projets individuels et collectifs. Après avoir vécu et travaillé plusieurs années à Montréal, Isabelle Lapierre revient à Québec, sa ville d’origine, où elle poursuit présentement ses recherches dans le cadre d’une maîtrise en arts visuels à l’Université Laval.